Autorité palestinienne: la création d'un État palestinien est "la clé" de la stabilité au Moyen-Orient

19:4218/02/2024, dimanche
MAJ: 18/02/2024, dimanche
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Crédit Photo: AHMAD GHARABLI / AFP
Crédit Photo: AHMAD GHARABLI / AFP

La Palestine a affirmé, dimanche, que la création d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale est la clé de la stabilité dans la région du Moyen-Orient.

"Tout le monde devrait avoir conscience que Jérusalem et la Palestine constituent la clé pour la solution, l'avenir et la stabilité de la région",
a déclaré le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Rudeineh, dans un communiqué.

"Si l'État de Palestine ne devient pas membre à part entière des Nations unies, s'il n'obtient pas son indépendance sur la terre palestinienne avec Jérusalem-Est comme capitale, la région ne cessera d'être en proie à des troubles et à des guerres sans fin",
a-t-il ajouté.

Le gouvernement israélien a adopté, dimanche, une résolution rejetant la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien.


Cette décision intervient alors que des informations font état d'efforts américano-arabes en vue d'un plan de paix à long terme entre Israël et les Palestiniens, plan qui comprendrait
"un calendrier ferme pour la création d'un État palestinien, qui pourrait être annoncé dès les prochaines semaines",
selon le Washington Post.

Israël a occupé Jérusalem-Est pendant la guerre israélo-arabe de 1967. Il a annexé la ville entière en 1980, revendiquant tout Jérusalem comme sa capitale
"éternelle et indivisible"
- une décision qui n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.

Les Palestiniens, quant à eux, espèrent créer un État indépendant dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie, avec Jérusalem-Est comme capitale.

"L'agression israélienne continue contre le peuple palestinien à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est n'apportera ni sécurité ni stabilité à qui que ce soit dans la région ou dans le monde",
a déclaré Abu Rudeineh.

Israël a lancé une offensive contre la Bande de Gaza depuis l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, qui aurait coûté la vie à près de 1 200 israéliens, selon les autorités de Tel-Aviv.


Les frappes israéliennes qui ont suivi ont, à ce jour, fait près de 29 000 morts, essentiellement des femmes et des enfants, a poussé 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de la Bande de Gaza ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.


A la lumière de ces exactions, Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide.
Un arrêt rendu en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de la Bande de Gaza.

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