Marine Le Pen a dénoncé un "coup d'État administratif" de la part du président Emmanuel Macron qui continue de placer ses hommes en usant jusqu'au bout de son droit de nomination.
A peine réélue dès le premier tour des élections législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, la chef de file de l'extrême-droite française a dénoncé ce qu'elle nomme une volonté de "coup d'État administratif" de la part du président Emmanuel Macron, dans la perspective de l'accession au pouvoir de l'extrême droite.
Lors du dernier conseil des ministres avant le premier tour des législatives, le 26 juin, l'Élysée a procédé à un vaste mouvement de nominations de hauts fonctionnaires. Le gouverneur militaire de Paris, le nouveau chef d'état-major de l'armée de l'air, le nouveau directeur de l'Union européenne au Quai d'Orsay, ainsi que trois ambassadeurs ont été désignés par le chef de l'État.
Selon les résultats définitifs des législatives fournis par le ministère français de l'Intérieur, le Rassemblement national, allié à Eric Ciotti, président des Républicains, arrive en tête du premier tour des législatives avec 33,1 % des voix, suivi par le Nouveau Front populaire (28 %) et la coalition présidentielle (20 %). Le taux de participation s'élève à 66,7 %."