Gaza: une fillette de 4 ans meurt de malnutrition dans un contexte de blocage de l'aide humanitaire par Israël

La rédaction avec
12:0721/07/2025, lundi
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Un Palestinien pleure en tenant le corps enveloppé d'un enfant, tué lors des frappes israéliennes de la nuit, dans la morgue de l'hôpital Al-Shifa de la ville de Gaza, le 15 juillet 2025.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Un Palestinien pleure en tenant le corps enveloppé d'un enfant, tué lors des frappes israéliennes de la nuit, dans la morgue de l'hôpital Al-Shifa de la ville de Gaza, le 15 juillet 2025.

La bande de Gaza est une nouvelle fois frappée par une tragédie, alors que le blocus imposé par Israël continue de bloquer l’entrée de l’aide humanitaire, aggravant une crise déjà dramatique.

Une fillette de 4 ans, Rezzan Abu Zahir, est décédée de malnutrition, ont rapporté dimanche des sources médicales.


D’après l’agence de presse officielle palestinienne WAFA, citant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, l’enfant a succombé à des complications liées à une malnutrition sévère. L’hôpital indique que des centaines de personnes, tous âges confondus, souffrent actuellement de faim extrême et de malnutrition aiguë dans la bande de Gaza.


Plus de 17 000 enfants touchés par la malnutrition


La situation est particulièrement alarmante pour les enfants: plus de 17 000 d’entre eux souffrent de malnutrition aiguë. Certains patients sont hospitalisés pour des troubles associés à la faim, notamment un stress intense, des troubles cognitifs et des pertes de mémoire.


Les hôpitaux de Gaza, débordés, manquent cruellement de lits, de médicaments et d’équipements pour traiter les cas de malnutrition chronique. L’UNRWA (Office de secours des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) a tiré la sonnette d’alarme: entre mars et juin, le taux de malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans a doublé, en raison directe du blocus israélien.


Depuis mars, Israël maintient hermétiquement fermés les points d’accès à Gaza, empêchant l’acheminement d’aide humanitaire et médicale. Parallèlement aux frappes aériennes menées depuis le 7 octobre 2023, Tel-Aviv est accusé de mener une politique de “famine organisée”, qui entraîne une catastrophe humanitaire sans précédent.


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