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Guatemala: la Cour constitutionnelle garantit le second tour du scrutin présidentiel

10:5723/07/2023, Pazar
AFP
Des personnes participant à une manifestation contre une enquête sur le parti du candidat à la présidence, Bernardo Arevalo, devant le siège du bureau du procureur général à Guatemala City le 20 juillet 2023. Crédit Photo: JOHAN ORDONEZ / AFP
Des personnes participant à une manifestation contre une enquête sur le parti du candidat à la présidence, Bernardo Arevalo, devant le siège du bureau du procureur général à Guatemala City le 20 juillet 2023. Crédit Photo: JOHAN ORDONEZ / AFP

La Cour constitutionnelle du Guatemala a déclaré samedi que le second tour de la présidentielle du 20 août était garanti, en rejetant un recours du Tribunal suprême électoral (TSE) qui craignait des "menaces" contre le scrutin, selon la Cour.

La plus haute juridiction du pays a rejeté la demande du TSE, considérant que le second tour était déjà assuré depuis une résolution du 13 juillet dans laquelle il déclarait que le scrutin
"ne peut être affecté"
par les actions d'aucune institution.

Le recours, déposé vendredi devant la Cour constitutionnelle, visait à ordonner au ministère public, mais aussi à la police, l'armée, la Cour suprême et à d'autres institutions du pays de garantir le second tour de la présidentielle du 20 août qui verra s'affronter les sociaux-démocrates Sandra Torres et Bernardo Arévalo.


Le TSE a demandé vendredi à la Cour constitutionnelle d'accorder des garanties pour ces élections après deux perquisitions effectuées à son siège par le bureau du procureur général à la suite du refus de l'organisme de suspendre l'un des deux partis en lice sur ordre d'un juge.


Les démarches du bureau du procureur, qui comprennent un mandat d'arrêt contre un responsable du TSE pour obstruction à la justice malgré son immunité, ont été considérées par les autorités électorales comme une
"menace"
pour l'exercice de leurs fonctions qui met en péril le scrutin.

La semaine dernière, le juge Fredy Orellana, à la demande du procureur Rafael Curruchiche, tous deux sanctionnés pour
"corruption"
par les Etats-Unis, a ordonné la disqualification du parti Semilla d'Arévalo pour des irrégularités présumées lors de sa formation en 2017.

La Cour constitutionnelle a cependant suspendu le lendemain cette décision, critiquée tant au Guatemala qu'à l'étranger, vue comme une tentative d'écarter M. Arévalo du second tour.


Le siège du parti Semilla a également été perquisitionné vendredi, ce qui a alimenté la crise électorale et suscité à nouveau l'inquiétude de la communauté internationale.


Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a fait part samedi de sa
"grande inquiétude"
concernant les élections au Guatemala et a appelé le pays d'Amérique centrale à respecter la volonté des électeurs dans le cadre d'un scrutin libre et équitable.

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