La Cour constitutionnelle du Guatemala a déclaré samedi que le second tour de la présidentielle du 20 août était garanti, en rejetant un recours du Tribunal suprême électoral (TSE) qui craignait des "menaces" contre le scrutin, selon la Cour.
Le recours, déposé vendredi devant la Cour constitutionnelle, visait à ordonner au ministère public, mais aussi à la police, l'armée, la Cour suprême et à d'autres institutions du pays de garantir le second tour de la présidentielle du 20 août qui verra s'affronter les sociaux-démocrates Sandra Torres et Bernardo Arévalo.
Le TSE a demandé vendredi à la Cour constitutionnelle d'accorder des garanties pour ces élections après deux perquisitions effectuées à son siège par le bureau du procureur général à la suite du refus de l'organisme de suspendre l'un des deux partis en lice sur ordre d'un juge.
La Cour constitutionnelle a cependant suspendu le lendemain cette décision, critiquée tant au Guatemala qu'à l'étranger, vue comme une tentative d'écarter M. Arévalo du second tour.
Le siège du parti Semilla a également été perquisitionné vendredi, ce qui a alimenté la crise électorale et suscité à nouveau l'inquiétude de la communauté internationale.