Crédit Photo: Jack GUEZ / AFP
Des milliers d'Israéliens ont manifesté samedi dans le centre de Tel-Aviv pour exiger la libération des captifs retenus dans la bande de Gaza, quitte à mettre un terme à la guerre dans l'enclave.
Le journal Yedioth Ahronoth a rapporté que la foule s'est rassemblée en masse sur la Place des Otages, avec la participation de centaines de proches des captifs.
Pendant ce temps, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a réaffirmé, samedi, qu'il ne mettrait pas fin au conflit, qui dure depuis 19 mois, tant que
"les capacités civiles et militaires du Hamas ne seront pas entièrement éliminées".
Dans un message vidéo préenregistré, Netanyahu a également évoqué l'établissement de prétendues
"zones de sécurité"
au Liban et en Syrie, une mesure qui viole la souveraineté des deux pays.
"Le Hamas a rejeté une proposition de libération de la moitié des otages encore en vie ainsi que de nombreux corps de victimes, en exigeant l'arrêt de la guerre — c'est inacceptable",
a-t-il déclaré.
De son côté, le leader du Hamas à Gaza, Khalil Al-Hayya, a annoncé jeudi soir que le mouvement était prêt à entamer immédiatement des négociations
"globales"
avec Tel-Aviv en vue de libérer tous les otages, en échange d'un nombre convenu de prisonniers palestiniens, de la cessation des hostilités, du retrait total d'Israël de Gaza, du lancement de la reconstruction et de la levée du blocus.
Netanyahu a, en outre, réaffirmé l
'"engagement total"
d'Israël à empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire, alors que les négociations entre les États-Unis et Téhéran se poursuivaient à Rome.
Depuis octobre 2023, plus de 51 000 Palestiniens ont été tués à Gaza, dans une offensive israélienne d'une extrême violence, en majorité des femmes et des enfants.
La Cour pénale internationale a émis en novembre dernier des mandats d'arrêt contre Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre dans l'enclave.
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