
L’envoyé spécial américain pour la Syrie, Tom Barrack, s’est entretenu lundi à Beyrouth avec le président libanais Joseph Aoun afin de poursuivre les discussions autour d’une proposition américaine visant au désarmement du Hezbollah.
L’ambassadrice des États-Unis au Liban, Lisa Johnson, était également présente à cette rencontre, selon un communiqué de la présidence libanaise, qui n’a toutefois fourni aucun détail supplémentaire.
D’après l’Agence nationale d’information (ANI), Barrack, également ambassadeur des États-Unis en Türkiye, est venu recueillir la réponse officielle du Liban concernant la feuille de route qu’il avait soumise lors de sa précédente visite.
Le 19 juin, Barrack avait présenté aux autorités libanaises un plan appelant le Hezbollah à remettre l’intégralité de son arsenal d’ici la fin de l’année. En échange, Israël s’engagerait à se retirer de cinq positions frontalières dans le sud du Liban et à débloquer des fonds pour la reconstruction des zones touchées par la récente guerre.
Pour rappel, le conflit entre Israël et le Hezbollah s’est transformé en guerre ouverte en septembre 2024. Bien qu’un cessez-le-feu ait été signé en novembre, les frappes israéliennes dans le sud du Liban se poursuivent presque quotidiennement, Tel-Aviv affirmant viser des positions du mouvement chiite.
Depuis cette trêve, les autorités libanaises font état d’environ 3 000 violations israéliennes, ayant causé au moins 231 morts et plus de 500 blessés.
Selon les termes de l’accord de cessez-le-feu, Israël devait se retirer complètement du sud du Liban au plus tard le 26 janvier. Ce retrait a été repoussé au 18 février en raison du refus israélien de respecter ce délai.
À ce jour, l’armée israélienne occupe toujours cinq postes frontaliers.