Crédit Photo : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Le député socialiste et apparenté Olivier Faure assiste à l'examen d'un projet de loi de finances dans le cadre du débat et de l'examen du budget de l'État 2026 à l'Assemblée nationale française, à Paris, le 27 octobre 2025.
Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a averti que le refus du gouvernement de faire des concessions sur la "justice fiscale" et le rejet d’une taxe sur la fortune pourraient constituer un "casus belli".
"À la fin de cette semaine, nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas"
, a-t-il déclaré dimanche sur la chaîne LCI.
Il a insisté sur le fait que l’examen de la partie
du budget 2026 à l’Assemblée nationale s’accompagnerait d’une attente vis-à-vis du gouvernement en matière de fiscalité du capital.
"Si nous n’arrivons pas à faire voter la taxe Zucman … on condamne les Français".
Par ailleurs, le chef du groupe socialiste à l’Assemblée, Boris Vallaud, a également mis en garde :
Sans justice fiscale, le débat s’arrêtera très vite.
Il a déclaré :
"Si le bloc central n’est pas capable de justice fiscale, le débat budgétaire s’arrêtera très vite".
Les socialistes demandent en particulier l’adoption de la "taxe Zucman", une proposition visant à imposer un prélèvement minimum sur les fortunes. Conscients des résistances au sein de la commission des Finances, ils ont présenté une version allégée.
Cependant, selon les déclarations recueillies, l’exclusion des start-ups et des entreprises familiales a été jugée
par l’économiste Gabriel Zucman lui-même.
Les débats dans l’hémicycle sont toujours en cours. Si le gouvernement ne cède pas sur la redistribution et la fiscalité du capital, la menace d’une motion de censure et d’une dissolution anticipée plane désormais.
#Budget
#France
#Impôt
#Olivier Faure
#Parti socialiste