
Un récent sondage révèle que près de la moitié des Allemands sont favorables à l'interdiction du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), suite à sa désignation comme groupe "extrémiste" par l'agence de renseignement du pays.
Alors que s'intensifie le débat sur l'interdiction de l'AfD, les partis politiques font preuve de prudence. Vendredi, le chancelier allemand sortant, Olaf Scholz, a appelé à ne pas se précipiter pour interdire la formation d'extrême droite AfD, soulignant que la Cour constitutionnelle imposait des normes strictes pour les cas d'interdiction de partis. Il a souligné que toute requête devrait faire l'objet d'une préparation minutieuse, compte tenu des décisions antérieures de la Cour dans des affaires similaires.