
Le tribunal de commerce de Bordeaux a validé le plan de continuation des Girondins de Bordeaux, mettant fin à un an de redressement judiciaire et évitant la liquidation du club. Rétrogradés en National 2 en 2024, les Girondins espèrent désormais conserver leur place en 4e division, en attente d'une décision de la DNCG. Le plan prévoit une réduction de la dette de 100 à 26 millions d’euros, approuvée par les créanciers. Propriété de Gerard Lopez depuis 2021, le club n’a cessé de chuter depuis sa relégation de Ligue 1 en 2022.
Le tribunal de commerce de Bordeaux a validé, mardi, le plan de continuation d’activité des Girondins de Bordeaux, marquant ainsi la fin d’un an de redressement judiciaire et l’évitement de la liquidation pour le club.
Cette décision cruciale intervient alors que le sextuple champion de France, rétrogradé administrativement en National 2 en 2024, doit se présenter dans la matinée devant la DNCG fédérale, l’organe de contrôle financier du football français, qui doit entériner son maintien en quatrième division la saison prochaine.
Placés en redressement judiciaire le 30 juillet 2024, les Girondins avaient alors perdu leur statut professionnel et leur centre de formation, une situation inédite pour un club historique.
Sous la propriété de l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois Gerard Lopez depuis 2021, les Girondins avaient quitté la Ligue 1 à l’issue de la saison 2021-2022, une première en plus de 30 ans. Incapables de remonter en 2023, le club a sombré encore davantage en 2024 avec une nouvelle saison difficile, conclue par une rétrogradation administrative et l’ouverture de la procédure judiciaire désormais close.