
Les opérateurs télécoms belges Proximus et Scarlet ont subi, tôt mercredi, de brèves perturbations à la suite d’une cyberattaque de type DDoS (Distributed Denial of Service), a rapporté l’agence Belga.
Le porte-parole de Proximus, Fabrice Gansbeke, a déclaré que les techniciens avaient détecté un trafic inhabituel à 7h20 (0620 GMT) avant de mettre en place des contre-mesures immédiates. Il a précisé:
À partir de 7h30, nous avons observé une forte augmentation du trafic. L’impact est resté très limité: nos systèmes ont tenu.
Une attaque DDoS consiste à saturer un site web de trafic massif, le rendant temporairement inaccessible, sans compromettre les données des utilisateurs.
Dans le même temps, l’hôpital universitaire de Gand a également été visé par une attaque similaire, provoquant un ralentissement des communications avec certains systèmes externes et de légers retards d’accès à certaines informations.
Nous conseillons au ministre belge d’éviter de tenir de tels propos.
Ce n’est pas la première fois que NoName057 cible la Belgique: à la veille des élections d’octobre dernier, le groupe avait perturbé plusieurs sites gouvernementaux pendant quatre jours, avant de renouveler ses attaques en mars.









