
Dans un entretien exclusif accordé à Nouvelle Aube, Abdallah Zekri, vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), dénonce avec virulence l’islamophobie systémique en France. Il accuse les responsables politiques et les médias de stigmatiser les musulmans à des fins électorales et déplore une instrumentalisation constante de l’islam. Zekri critique également l’ingérence de l’État dans les affaires religieuses, qualifiant cette pratique de dérive colonialiste contraire aux principes de laïcité.
Une parole muselée enfin libérée
Longtemps marginalisé dans les médias dominants pour ses prises de position tranchantes, Abdallah Zekri, vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), s’est exprimé en exclusivité pour Nouvelle Aube. Dans cet entretien sans concession, il dénonce l’islamophobie persistante qui gangrène la société française, des médias jusqu’à l’État, en passant par la classe politique.
Islamophobie politique, médiatique et institutionnelle
Des politiciens "en babouches" et opportunistes
Il dénonce une hypocrisie institutionnelle : l’exploitation des musulmans comme un réservoir de voix, sans considération réelle pour leurs droits ou leur citoyenneté.
Lui-même vice-président du CFCM, Zekri revient avec amertume sur le rôle réduit de cette institution. Il regrette que l'État interfère dans le culte, en désignant directement des représentants sans consulter les acteurs du terrain :