
Un juge fédéral américain de San Francisco a donné jeudi son aval, sous réserve, à l’accord historique conclu par la start-up d’intelligence artificielle Anthropic avec des auteurs et éditeurs.
Cet accord, dont l’approbation définitive interviendra dans plusieurs mois après vérification de son équité, constitue l’un des plus importants compromis financiers dans le débat mondial sur l’usage des données protégées par le droit d’auteur pour entraîner les modèles d’IA générative.
Un précédent juridique sensible
Une indemnisation qui pourrait grimper
Des actions en justice toujours en cours
Cette affaire s’inscrit dans une série de procédures judiciaires aux États-Unis visant les géants de la tech comme Meta ou OpenAI, intentées par des auteurs, musiciens et éditeurs. En juin, un autre juge fédéral avait donné raison à Meta dans un dossier similaire, tout en soulignant que les plaignants auraient dû cibler d’autres fondements juridiques.