
L'Agence de la fonction publique du Liberia (CSA) a annoncé mardi le gel des salaires de 216 fonctionnaires parmi les 457 suspendus la semaine dernière par le président Joseph Boakai pour n'avoir pas déclaré leur patrimoine.
Sanctions contre les fonctionnaires en infraction
Les salaires et avantages des fonctionnaires concernés sont suspendus pour un mois ou jusqu'à régularisation de leur déclaration auprès de l'Agence anti-corruption du Liberia (LACC). Cette mesure ne concerne que les employés dont la gestion salariale relève de la CSA.
C'est la première fois depuis la fin de la guerre civile qu'un gouvernement libérien applique cette loi, qui impose aux fonctionnaires de déclarer leur patrimoine à leur entrée en fonction et à leur départ.
Impact budgétaire et réaffectation des fonds
En parallèle, M. Joekai a sollicité officiellement le Bureau des entreprises publiques pour geler également les salaires des fonctionnaires dont la gestion salariale ne dépend pas du CSA.
Une lutte accrue contre la corruption
D’après l’ONG Transparency International, le Liberia se classe 135e sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption. Début février, la présidente de la Société pétrolière nationale du Liberia (NOCAL), Rostalyn Suakoko Dennis, a été suspendue par M. Boakai pour soupçon de corruption. Une enquête est en cours.