
Des milliers de personnes ont manifesté ce dimanche dans plusieurs villes de France, dont Paris, Marseille et Nice, pour dénoncer l’islamophobie, à l’appel de plusieurs organisations comme le CCIE et Perspectives musulmanes. Cette mobilisation fait suite à l’assassinat d’Aboubakar, un jeune Malien poignardé dans une mosquée du Gard. Les manifestants ont scandé des slogans accusant le gouvernement d’inaction et de complicité dans la montée des discours islamophobes.
Des milliers de personnes ont défilé ce dimanche dans plusieurs villes de France, à l'appel de nombreuses organisations, dont le Collectif contre l'islamophobie en Europe (CCIE) et Perspectives musulmanes.
À Paris, les manifestants se sont réunis place de la Bastille. À Marseille, le rassemblement a eu lieu sur le Vieux-Port, tandis qu’à Nice, la marche est partie du quartier de la Libération pour rejoindre la place Garibaldi.
Des slogans puissants et des messages de solidarité
Une dénonciation politique et citoyenne
Sur place, plusieurs organisations ont pris la parole, dont La France Insoumise (LFI) et le collectif Contre-Attaque antiraciste, pour dénoncer la recrudescence des actes islamophobes et l’inaction des autorités.
Un meurtre islamophobe à l’origine de la mobilisation
Cette mobilisation fait suite à l’assassinat d'Aboubakar, un jeune Malien de 19 ans, survenu le 25 avril dernier dans la mosquée de La Grand-Combe, dans le Gard. La victime a été poignardée à 57 reprises alors qu’elle était en prière, provoquant une vive émotion au sein de la communauté musulmane.
L’enquête a été confiée au parquet d’Alès, qui a retenu la qualification d’assassinat. Le suspect, âgé d’une vingtaine d’années, a été interpellé en Italie, mis en examen et placé en détention.
Le gouvernement, qui a mis près de 48 heures à réagir publiquement, est accusé par plusieurs organisations d’adopter un traitement à géométrie variable, et d’alimenter un climat islamophobe propice aux passages à l’acte.