
Un porte-parole israélien a déclaré mardi que le gouvernement de Benjamin Netanyahu n’exclut pas de couper l’eau et l’électricité dans la bande de Gaza pour faire pression sur le Hamas.
Netanyahu refuse d’entamer des négociations pour la deuxième phase d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers avec le Hamas, préférant prolonger la première phase de l’accord.
Dimanche, le gouvernement israélien a interrompu l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, peu après la fin de la première phase du cessez-le-feu.
Le Hamas refuse de poursuivre les discussions dans ces conditions et exige qu’Israël respecte les termes de la trêve, en entamant immédiatement des négociations pour la deuxième phase, qui inclut un retrait total d’Israël de Gaza et un arrêt complet de la guerre.
Selon la chaîne publique israélienne KAN, citant des sources anonymes, Israël prévoit d’intensifier sa stratégie contre Gaza dans la semaine à venir, en coupant l’électricité, en menant des assassinats ciblés et en déplaçant des Palestiniens du nord vers le sud de l’enclave.
Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne a fait près de 48 400 morts palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et plus de 111 000 blessés. L’offensive, qui a laissé Gaza en ruines, a été suspendue par une trêve et un échange de prisonniers entrés en vigueur le 19 janvier.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice.