
La Cour suprême d'Argentine a confirmé mardi la condamnation pour corruption de l'ancienne présidente Cristina Fernandez de Kirchner.
Dans une décision unanime, les trois juges de la plus haute juridiction du pays ont rejeté le recours déposé par sa défense, validant ainsi une peine de six ans de prison assortie d'une interdiction à vie d'exercer toute fonction publique pour détournement de fonds liés à des marchés publics.
Mardi après-midi, l'ex-présidente de centre-gauche, qui a dirigé le pays de 2007 à 2015 avant de devenir vice-présidente de 2019 à 2023 sous la présidence d'Alberto Fernandez, s'est rendue au siège du Parti justicialiste connu comme le parti péroniste qu'elle dirige, en attendant la décision de la Cour suprême.
Âgée de plus de 70 ans, elle peut désormais solliciter un aménagement de peine sous forme d'assignation à résidence, qu'elle pourrait purger à Buenos Aires ou dans sa province natale de Santa Cruz.
Ce dernier a d'ailleurs réagi sur X après l'annonce du verdict de la Cour suprême : "Justice. Fin de l'histoire", a-t-il écrit depuis Israël.
Kirchner devient ainsi la première ex-présidente de l'Argentine à être condamnée.
L'ancien président Carlos Menem, lui aussi condamné à sept ans de prison pour trafic d'armes vers l'Équateur et la Croatie, est décédé avant d'exécuter sa peine, après avoir passé environ six mois en détention provisoire en 2001.