
La nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi a affirmé jeudi être prête à rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un afin de ramener les ressortissants japonais enlevés par la Corée du Nord il y a plusieurs décennies, selon les médias locaux.
Lors de sa première rencontre avec les familles des personnes enlevées depuis sa prise de fonction mardi, Takaichi, première femme à diriger le Japon, a réaffirmé l’engagement de Tokyo à tout faire pour obtenir le retour des victimes, rapporte l’agence Kyodo News.
Le Japon recense officiellement 17 citoyens enlevés par la Corée du Nord dans les années 1970 et 1980. Cinq d’entre eux ont été rapatriés en octobre 2002 après des négociations historiques à Pyongyang entre le dirigeant nord-coréen de l’époque, Kim Jong Il, et le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi.
Depuis, aucune avancée majeure n’a été enregistrée.
Le gouvernement japonais prévoit également une rencontre entre les familles des victimes et le président américain Donald Trump, attendu à Tokyo pour une visite de trois jours à partir de lundi, a indiqué le secrétaire général du gouvernement Minoru Kihara.









