Le Premier ministre israélien s’emporte lors de son 17ᵉ témoignage dans son procès pour corruption

La rédaction avec
16:3512/03/2025, mercredi
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assiste à son procès pour corruption au tribunal de district de Tel Aviv, le 12 mars 2025.
Crédit Photo : Yair Sagi / POOL / AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assiste à son procès pour corruption au tribunal de district de Tel Aviv, le 12 mars 2025.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s’est emporté mercredi lors de son procès pour corruption à Tel-Aviv, rapportent les médias locaux.

Comparu pour la 17ᵉ fois devant le tribunal de district de Tel-Aviv depuis la reprise de son procès le 10 décembre 2024, Netanyahu a élevé la voix durant l’audience, selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth. Le juge l’a alors averti de se calmer.


“Ils (les juges) m’ont fait traverser, moi et ma famille, les portes de l’enfer. Je veux prendre encore quelques minutes pour prouver que cette accusation est absurde. J’ai le droit de me défendre”
, a crié Netanyahu en frappant la table.

Le chef du gouvernement israélien doit encore comparaître à sept reprises pour répondre aux accusations de corruption portées contre lui dans trois affaires distinctes: les dossiers 1 000, 2 000 et 4 000. Ces derniers incluent des charges de corruption, fraude et abus de confiance, que Netanyahu rejette catégoriquement, qualifiant les accusations de “
fausses
”.

Son procès, débuté le 24 mai 2020, fait de lui le premier dirigeant israélien en exercice à témoigner en tant qu’accusé dans une affaire pénale. En vertu de la loi israélienne, il n’est pas tenu de démissionner, sauf en cas de condamnation par la Cour suprême, un processus qui pourrait prendre plusieurs mois.


Par ailleurs, Netanyahu fait également face à des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre lui et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, en novembre 2024, en lien avec les atrocités commises à Gaza, où plus de 48 500 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis le 7 octobre 2023.


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