
Le Liban a procédé au démantèlement de plus de 500 dépôts d’armes dans le sud du pays, dans le cadre de ses efforts pour renforcer l’autorité de l’État, a déclaré mardi le Premier ministre Nawaf Salam.
Intervenant lors d’une conférence sur l’investissement à Beyrouth, Salam a affirmé que son gouvernement restait déterminé à étendre le contrôle de l’État sur l’ensemble du territoire national, y compris sur les points d’entrée et de sortie du pays, notamment l’aéroport international de Beyrouth.
Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre dernier, Israël continue de mener des frappes quasi quotidiennes dans le sud du Liban, affirmant cibler les positions du Hezbollah. La trêve avait mis fin à plusieurs mois d’affrontements transfrontaliers, qui avaient dégénéré en conflit de grande ampleur en septembre.
Depuis la mise en place de ce cessez-le-feu, les autorités libanaises ont enregistré près de 3 000 violations israéliennes, ayant causé la mort de plus de 200 personnes et blessé environ 500 autres.
Conformément à l’accord, Israël devait se retirer totalement du sud du Liban avant le 26 janvier. Toutefois, cette date a été repoussée au 18 février après qu’Israël a refusé de se conformer à l’échéance initiale. À ce jour, l’armée israélienne maintient une présence dans cinq avant-postes situés à la frontière sud.