
Alors qu'Israël réimpose un siège sur Gaza et poursuit ses attaques malgré un cessez-le-feu, des experts juridiques tirent la sonnette d'alarme concernant les violations flagrantes du droit international, avertissant que ces actions pourraient constituer des crimes de guerre et bien plus encore.
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis janvier, n’a pas amélioré la situation sur le terrain. Plus de 48 500 Palestiniens ont été tués, et Gaza est en grande partie détruite. Israël a violé l’accord à plus de 350 reprises, entraînant de nouvelles pertes humaines et aggravant la crise humanitaire.
Le blocage de l’aide et des fournitures essentielles par Israël suscite de vives condamnations internationales, plusieurs experts en droit international dénonçant une violation du droit international humanitaire et un potentiel crime de guerre.
Le blocus de Gaza et l’interdiction d’accès à l’aide humanitaire par Israël ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent, mettant en péril la survie de la population civile. Selon des experts en droit international, ces restrictions violeraient la quatrième Convention de Genève, qui impose aux puissances occupantes de garantir l’accès aux secours.
De plus, la Cour internationale de justice (CIJ) a rappelé qu’empêcher l’accès à l’aide pourrait être assimilé à une stratégie de destruction intentionnelle d’un groupe national, renforçant ainsi les accusations de génocide.
La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de lever ces restrictions, avertissant que ces actions pourraient constituer une violation de la Convention sur le génocide. Des accusations similaires sont soulevées par la Cour pénale internationale (CPI), qui pourrait considérer l’entrave à l’aide comme une stratégie délibérée de famine.
Des experts alertent également sur un possible plan israélo-américain d’expulsion forcée des Palestiniens, ce qui serait un crime contre l’humanité. Israël a aussi retardé la libération de 620 prisonniers palestiniens, remettant en question l’avenir du cessez-le-feu.