Face à la menace grandissante sur la santé humaine et les écosystèmes marins, 95 pays appellent à une coopération mondiale renforcée.
Lors de la 3e Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3) qui se tient à Nice, dans le sud de la France, plusieurs pays ont lancé un appel en faveur d’un accord international juridiquement contraignant pour lutter contre la pollution plastique, un fléau grandissant pour les mers et la santé humaine.
Un consensus international en construction
Un consensus international en construction
Co-présidée par la France et le Costa Rica, cette conférence réunit des dirigeants et hauts responsables de plus de 120 pays, ainsi que des représentants de la société civile et du monde scientifique.
Selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères, la pollution plastique représente une menace grave : environ 460 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, un chiffre qui pourrait tripler d’ici 2060 sans action décisive.
"La pollution plastique est un fléau, et l’océan en est la première victime"
, a déclaré le ministre français de la Transition écologique, Jean-Noël Barrot.
Le "Nice Call": un engagement collectif
Le "Nice Call": un engagement collectif
Au total, 95 pays ont signé l’initiative
“Nice Call”
, réclamant l’adoption de mesures contraignantes au niveau mondial pour réduire les déchets plastiques.
Ce texte souligne l’urgence de mettre en place des cadres réglementaires internationaux afin de protéger les zones côtières et les océans, tout en encourageant la coopération entre États.
Une conférence aux enjeux multiples
Une conférence aux enjeux multiples
La conférence, qui se poursuit jusqu’au 13 juin, aborde d’autres défis majeurs : le changement climatique, la montée du niveau des mers, la surpêche et la pêche illégale. Les participants doivent proposer des actions concrètes en faveur d’une gouvernance durable des océans.
Lancée en 2017 à New York (co-présidée par la Suède et les Fidji), puis relancée en 2022 à Lisbonne sous l’égide du Portugal et du Kenya, la conférence de Nice marque une nouvelle étape dans la diplomatie environnementale mondiale.
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