
La communauté musulmane camerounaise accueille avec enthousiasme le mois sacré du Ramadan qui a débuté ce samedi 1er mars 2025. Ce mois de jeûne, l’un des cinq piliers fondamentaux de l’Islam, constitue un moment privilégié de foi, de recueillement et de charité.
Une pratique spirituelle fondamentale
Pour les millions de musulmans camerounais, le Ramadan représente bien plus qu’une simple abstinence de nourriture et de boisson du lever au coucher du soleil. Ce mois sacré est avant tout une période de purification spirituelle, de prière intense et de lecture du Coran.
Solidarité et partage au cœur des préoccupations
La dimension sociale du Ramadan occupe une place prépondérante dans la pratique des fidèles. L’association Islamique OUMMA du Cameroun intensifie durant cette période ses œuvres de bienfaisance: visite aux plus démunis, distribution de dons et nettoyage du cimetière musulman en banlieue de Yaoundé.
La visite aux cimetières: une tradition spirituelle
Les défis liés au Ramadan
Malgré la joie qui caractérise cette période, les musulmans camerounais font face à certains défis. Dans un contexte économique parfois difficile, la hausse des prix des denrées alimentaires peut affecter la capacité de certaines familles à préparer les repas de rupture du jeûne et le repas d’avant l’aube. L’action des associations comme OUMMA est donc très opportune.
Le Ramadan au Cameroun représente un temps fort de l’année, alliant spiritualité individuelle et engagement communautaire. Au-delà de l’abstinence, ce mois sacré offre aux musulmans camerounais l’opportunité de renforcer leur foi, de cultiver des valeurs de partage et de solidarité, et de contribuer à la cohésion sociale au sein d’une nation plurielle.
Alors que les fidèles entament ce parcours spirituel d’un mois, les initiatives comme celles de l’association OUMMA du Cameroun rappellent que le véritable esprit du Ramadan réside dans la capacité à tendre la main vers l’autre, particulièrement vers les plus vulnérables de la société.