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Le Premier ministre français François Bayrou pose avant l'audition d'une commission d'enquête parlementaire sur les allégations d'abus physiques et sexuels généralisés à l'école Notre-Dame de Bétharram dans le sud-ouest de la France entre les années 1970 et 1990, à l'Assemblée nationale, la chambre basse du parlement français, à Paris le 14 mai 2025. M. Bayrou est confronté à l'un des moments les plus délicats de ses cinq mois de mandat, alors qu'il répond aux questions d'une commission parlementaire enquêtant sur des allégations d'abus sexuels dans une école catholique. M. Bayrou a dû faire face aux accusations de l'opposition selon lesquelles, en tant que ministre de l'éducation au milieu des années 1990, il était au courant de l'existence d'abus physiques et sexuels généralisés à l'école Notre-Dame de Bétharram, dans le sud-ouest de la France, pendant plusieurs décennies.
Après son audition devant la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Bétharram, le Premier ministre français, François Bayrou, voit sa cote de popularité chuter. Selon un sondage Ipsos-Cesi pour La Tribune Dimanche, réalisé entre mercredi 14 et vendredi 16 mai, l'action de Bayrou a enregistré 20% d'opinions favorables au mois de mai, soit une baisse de quatre points par rapport au mois d'avril où il était à 24%.
"À l'évidence, l'affaire Bétharram joue, ne serait-ce que parce qu'il est obligé de se justifier alors que les Français attendent de lui qu'il soit totalement focalisé sur leurs problèmes",
a réagi pour La Tribune Dimanche Brice Teinturier, directeur général de l'Ipsos.
François Bayrou avait été auditionné, mercredi dernier, à l'Assemblée nationale, par la commission d'enquête parlementaire sur les violences faites aux enfants en milieu scolaire, qui se penche notamment sur le scandale de Notre-Dame de Bétharram. Pendant plusieurs heures, le chef du gouvernement avait été questionné en détail sur ce qu'il savait du scandale de l'affaire du groupe scolaire catholique Notre-Dame de Bétharram.
"Je maintiens n'avoir eu aucune information privilégiée"
sur les violences à Bétharram, avait-il assuré, pointant une volonté de le
pour l'obliger
Selon le même sondage, la cote de popularité du président Emmanuel Macron reste assez stable, avec 26% d'opinions favorables sur son action à l'Élysée, quelques jours seulement après son passage sur TF1 pour une longue émission politique.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, lui, est le membre du gouvernement le plus apprécié, avec 38% d'opinions favorables, devant le garde des Sceaux Gérald Darmanin (36%).
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