Le Hamas affirme qu’Israël n’a pas réussi à entraver la libération des prisonniers dans le cadre du cessez-le-feu à Gaza

La rédaction avec
13:5727/02/2025, Perşembe
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Des combattants du Hamas palestinien et des habitants se rassemblent à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Crédit Photo : Bashar TALEB / AFP
Des combattants du Hamas palestinien et des habitants se rassemblent à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.

Le Hamas a réaffirmé jeudi son engagement envers le cessez-le-feu à Gaza, affirmant qu’Israël avait échoué dans ses tentatives de bloquer la libération des prisonniers palestiniens.

Dans la nuit, Israël a relâché 596 prisonniers palestiniens après que Hamas a remis les corps de quatre otages israéliens. 46 autres détenus devraient être libérés ce jeudi.


“Nous avons obtenu la libération de nos prisonniers en échange des dépouilles des captifs israéliens, empêchant ainsi l’occupation de contourner l’accord”
, a déclaré le Hamas dans un communiqué.

Le mouvement palestinien estime qu’Israël n’a d’autre choix que d’entamer la seconde phase des négociations, réaffirmant son engagement envers l’accord et sa volonté de poursuivre les discussions.


“La seule voie pour libérer les otages israéliens à Gaza est la négociation et le respect des accords conclus”
, a insisté le Hamas, mettant en garde contre toute tentative de Netanyahu et de son gouvernement de revenir sur l’accord, ce qui ne ferait qu’aggraver la souffrance des captifs et de leurs familles.

À ce jour, 25 otages israéliens et huit corps ont été rendus en échange de centaines de prisonniers palestiniens, dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers.


Entré en vigueur le 19 janvier, cet accord a mis en pause l’offensive israélienne contre Gaza, qui a causé la mort de plus de 48 300 personnes, en majorité des femmes et des enfants, et laissé le territoire dévasté.


Selon Israël, 59 otages restent captifs à Gaza, dont au moins 20 seraient encore en vie. Leur libération dépend de la seconde phase de l’accord, qui exigerait un retrait total des troupes israéliennes et la fin définitive du conflit.


Par ailleurs, en novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.


Israël est aussi poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ).


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