
Un important groupe de défense des droits humains a lancé lundi un appel pressant aux dirigeants du monde entier pour qu’ils fassent tout leur possible afin qu’Israël autorise l’acheminement de nourriture et d’eau vers la bande de Gaza, toujours assiégée.
Depuis octobre 2023, près de 59 000 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes dans la bande de Gaza, selon les autorités locales, une majorité étant des femmes et des enfants. Les bombardements ont dévasté l’enclave, provoqué l’effondrement de son système de santé et engendré des conditions proches de la famine.
Le ministère de la Santé de Gaza a signalé qu’au moins 95 civils attendant une distribution d’aide ont été tués depuis dimanche par les tirs israéliens, et que 19 personnes supplémentaires sont mortes de faim.
En novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza.
Israël fait également l’objet de poursuites pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), en lien avec sa guerre contre l’enclave palestinienne.