
Les autorités israéliennes ont annulé les visas de 27 élus français de gauche à deux jours de leur déplacement.
Une délégation composée de 27 parlementaires et élus de gauche français a dénoncé, ce dimanche, ce qu’elle considère comme une “punition collective”, après l’annulation soudaine de leurs visas à seulement deux jours d’un voyage prévu en Israël et dans les territoires palestiniens, du 20 au 24 avril.
Dans un communiqué relayé par plusieurs médias, 17 de ces élus expliquent:
“À deux jours de notre départ, les autorités israéliennes ont annulé nos visas d’entrée, alors qu’ils avaient été validés depuis un mois.”
Ils s’interrogent sur les raisons de cette décision de dernière minute, qu’ils perçoivent comme une mesure punitive:
“Cette révocation, à seulement 48 heures de notre départ, constitue une rupture sérieuse dans les relations diplomatiques, non seulement envers l’État français, mais aussi vis-à-vis de nos mandats d’élus de la République.”
Les signataires appellent le président Emmanuel Macron à intervenir auprès des autorités israéliennes afin de permettre un nouveau départ dans les meilleurs délais. Ils demandent également à être reçus par lui, soulignant que
“faire obstacle délibérément à la mission d’élus et parlementaires ne peut rester sans réponse.”
Ils rappellent par ailleurs leur engagement de longue date en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien:
“Depuis des décennies, nous appelons la France à franchir ce pas. Cet acte, porteur de courage et de sens, serait à la hauteur de notre histoire et de nos valeurs démocratiques: liberté, égalité, fraternité.”
La délégation, qui compte notamment les députés François Ruffin, Alexis Corbière, Julie Ozenne (groupe écologiste), Soumya Bourouaha (groupe GDR, communiste), ainsi que la sénatrice Marianne Margaté (groupe communiste), tiendra une conférence de presse mardi à Paris.
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