
Des vagues de chaleur extrême continuent de frapper une partie de l’Europe, alimentant des incendies qui ont déjà détruit une superficie équivalente à celle du Luxembourg depuis le début de l’année.
Depuis avril, des températures record attisent les feux dans plusieurs régions européennes. Au moins 100 kilomètres carrés ont été réduits en cendres dans la ville de Limassol, dans l'administration chypriote grecque, jeudi, provoquant la destruction de dizaines d’habitations et l’évacuation de plusieurs communautés, selon les autorités. Certains incendies étaient toujours actifs jeudi, et deux personnes ont été retrouvées mortes dans un véhicule calciné.
Un important incendie s’est également déclaré près de la ville grecque de Corinthe en début de semaine, entraînant l’évacuation de plusieurs villages.
À Marseille, les autorités municipales ont décidé de rendre l’accès aux piscines publiques gratuit, tandis que certaines écoles ont été fermées. En Italie, le travail en extérieur a été interdit pendant les heures les plus chaudes de la journée dans 13 régions.
En Türkiye, des centaines d’incendies ont éclaté cet été, forçant des dizaines de milliers de personnes à quitter leurs foyers. En Grèce, l’Acropole a été fermée alors que les températures dépassaient les 40 degrés Celsius.
Des scientifiques estiment qu’environ 2.300 personnes sont mortes de causes liées à la chaleur dans 12 villes européennes durant l’épisode caniculaire sévère qui a duré du 12 juin au 2 juillet.