L'envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff (à gauche), accompagné de la secrétaire générale de la Maison-Blanche, Susie Wiles (à droite), s'exprime lors d'un dîner avec le président des États-Unis, Donald Trump, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans la Salle bleue de la Maison-Blanche, le 7 juillet 2025 à Washington, DC.
L’émissaire américain Steve Witkoff , a annoncé jeudi le rapatriement de l’équipe américaine participant aux négociations de cessez-le-feu à Gaza, invoquant l'absence de volonté du Hamas.
Dans un message publié sur le réseau social X, Witkoff a déclaré :
"Nous avons décidé de rapatrier notre équipe de Doha pour consultation après la dernière réponse du Hamas, qui montre clairement un manque de volonté de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza".
Accusant le mouvement palestinien de ne pas agir de manière coordonnée ni de bonne foi, Witkoff a indiqué que les États-Unis
"allaient désormais envisager d’autres options pour ramener les otages chez eux".
L'envoyé spécial a affirmé que Washington restait déterminé à instaurer une paix durable dans l’enclave palestinienne.
Les négociations de cessez-le-feu à Gaza
Les négociations de cessez-le-feu à Gaza
Le président américain Donald Trump avait annoncé qu’Israël avait initialement accepté les conditions d’un cessez-le-feu temporaire de 60 jours dans la bande de Gaza. La proposition avait été transmise au Hamas par l’intermédiaire des médiateurs qataris et égyptiens.
En réponse, le Hamas avait fait savoir qu’il avait remis une
"réponse favorable"
à cette initiative, tout en exprimant sa volonté de poursuivre les négociations en vue d’un accord sur une trêve et un échange de prisonniers.
Cependant, Tel Aviv a rejeté les amendements apportés par le mouvement palestinien, les qualifiant
"d’inacceptables"
. Une délégation israélienne s’est ensuite rendue à Doha pour poursuivre les discussions.
Les pourparlers portent sur une trêve de 60 jours, la libération de 10 otages israéliens vivants, la restitution des corps de 18 otages décédés, ainsi que l’ouverture de négociations vers un cessez-le-feu permanent. Des sources proches du dossier ont indiqué que la majorité des points de désaccord avaient été surmontés. Toutefois, la volonté d’Israël de maintenir une présence militaire autour de la bande de Gaza demeure un obstacle majeur.
Israël a fait savoir qu’il comptait maintenir ses forces à Rafah, dans le sud de Gaza, même en cas d’accord. Les autorités israéliennes ont également annoncé leur intention d’y établir un
"camp de rassemblement"
en vue de transférer de force les Palestiniens vers d’autres pays.
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