
Daniella Weiss n’est pas une simple militante d’extrême droite israélienne. Elle est l’incarnation même de l’idéologie qu’Israël construit depuis des décennies : une idéologie qui transforme l’occupation en mission divine et le génocide en devoir national.
Ce constat ne vient pas d’un observateur extérieur : elle-même le revendique ouvertement, dans chacune de ses apparitions médiatiques, en tant que figure radicale du sionisme religieux.
Weiss défend une idée simple et terrifiante : selon elle, l’occupation des terres palestiniennes et la destruction du peuple palestinien ne sont pas de simples conséquences de la guerre, mais un droit sacré et une obligation historique.
Le plus troublant, c’est que ses propos ne diffèrent en rien de ceux tenus par les dirigeants israéliens.
Dans une récente émission, elle a déclaré qu’Israël devait “observer la manière dont les Arabes éduquent leurs enfants” — une phrase qui, derrière son apparente banalité, justifie la mort d’enfants palestiniens comme un avertissement légitime.
Le message est clair : quiconque ose défier Israël en paiera le prix — lui, ses enfants, et tout son peuple.
Mais Weiss ne parle pas seule.
Une enquête récente révèle que près de 80 % des Israéliens partagent cette même conviction : les Palestiniens doivent être expulsés de leurs terres, qu’ils estiment leur avoir été promises il y a plus de 3 000 ans.
Cette idéologie, profondément ancrée dans la société israélienne, n’est plus marginale : elle est devenue la norme.
Daniella Weiss n’est donc pas une figure isolée.
Elle est la voix d’un système, le reflet d’une mentalité corrompue et déshumanisée, l’expression d’un consensus moralement condamné — même par les textes religieux.
Les colons qu’elle dirige sont, littéralement, les pierres fondatrices du régime d’apartheid israélien.
Il n’est pas nécessaire d’aller chercher plus loin: à travers elle, c’est tout un État qui se dévoile. Un État dont la brutalité ne se cache plus, qui défie le monde sans honte, sans masque, sans remords. Face à cela, le silence n’est plus une option.
La seule réponse possible — éthique, morale, humaine — c’est le boycott.
Parce qu’aujourd’hui, résister à Israël, c’est résister à l’idéologie qu’incarne Daniella Weiss.









