
Le constructeur automobile japonais Nissan, en grande difficulté financière, chercherait à réunir jusqu’à 6 milliards d’euros pour réduire sa dette et assurer sa survie.
Selon l’agence Bloomberg, le groupe envisagerait notamment de céder une partie de ses parts dans Renault, dans lequel il détient actuellement 35% du capital.
Des pertes colossales et un besoin urgent de liquidités
Face à une dette massive arrivant à échéance, le constructeur envisage:
- L’émission de titres convertibles et obligations pour un montant de 630 milliards de yens (soit 3,86 milliards d’euros)
- Un prêt syndiqué de 1 milliard de livres sterling (1,19 milliard d’euros), garanti par UK Export Finance, agence gouvernementale britannique
Cessions d’usines et d’actifs stratégiques en cours
Nissan réfléchirait également à se désengager de plusieurs sites industriels, notamment en Afrique du Sud et au Mexique. D'autres cessions pourraient inclure:
- Des parts dans AESC, fabricant japonais de batteries
- Une réduction de sa participation dans Renault
Une alliance Renault-Nissan toujours plus souple
En mars 2025, Renault et Nissan ont annoncé vouloir assouplir encore leur alliance, déjà revue en 2023.
Cession-bail envisagée pour le siège à Yokohama
Toujours selon Bloomberg, Nissan étudie également la vente de son siège social de Yokohama, sous forme de cession-bail. Ces plans n’ont pas encore reçu le feu vert du conseil d’administration, et pourraient évoluer.